Tour de la Gaspésie au Canada

 

Depuis Matane nous nous sommes dirigés vers le Parc National de l’île de Bonaventure en passant par la Haute Gaspésie et la Baie des chaleurs. L’île de Bonaventure, au large de la petite ville touristique de Percé, abrite une des plus grosses colonies de fous de Bassan au monde.

 

Fou de Bassan sur l’île de Bonaventure

Nous étions particulièrement curieux de visiter ce lieu où à cette époque les petits fous grisonnants sont devenus grands et prêts à l’envol vers le Golfe du Mexique. Le gavage des jeunes est un spectacle étonnant. Ils n’ont de cesse de provoquer l’ouverture du bec acéré des parents afin d’y plonger la tête et de se gaver de la mixture régurgitée. Cette situation est un peu, voir beaucoup, ragoutante…. (nous avons choisi de montrer une photo propre!!!!). La dernière partie de la colonie permet de voir l’étendue, presque infinie, de ce grand rassemblement.

 

 

 

 

Fou de Bassan sur l’île de Bonaventure

 

 

Porc-épic décidé

Nous laissons ces jeunes goinfres pour le Parc National de Forillon, situé à l’extrême est de la Gaspésie. Ce site remarquable présente des paysages variés qui permettent aux randonneurs d’aller à la découverte d’une faune typique de la région de Québec : des oiseaux et des mammifères. Dans la partie sud nous avons fait connaissance avec de nombreux porcs-épics qui vaquaient cahin-caha à leurs occupations favorites : se gaver avant l’arrivée des grands froids. Il y en a même un qui nous a foncé dessus à petite vitesse.

 

 

 

 

 

Castors à table

 

Une des plus belles rencontres dans le Forillon, est une famille de castors qui occupe une hutte facilement accessible puisqu’elle se trouve en bordure d’une ancienne piste. Ici papa, maman, trois petits de l’année et trois de l’année précédente ont participé à un travail titanesque de bucherons pour construire des barrages, consolider la hutte et se nourrir de pousses et de feuilles. Ils ont abattu un bouleau de plus de 40 cm de diamètre et d’une vingtaine de mètres de haut qui coupe une partie du chemin. Le ruisseau maigrelet d’origine a été transformé en lac et étang.

 

Castor consolidant la hutte

 

 

Gélinote

Il est à noter que dans le parc les gélinottes ne sont pas farouches et il est facile de les photographier.

 

 

 

 

 

 

 

 

Oies des neiges partout

Nous continuons le tour de la Gaspésie en sens inverse des aiguilles d’une montre, en longeant la côte. Après la ville de Matane, une petite route typique de bord de mer nous offre l’occasion de faire connaissance avec la mythique Oie des Neiges qui migre depuis le grand nord canadien vers la côte atlantique américaine en passant par la région du Québec. Le comptage actuel donne environ un million d’oies des neiges. La population a explosé après que la chasse soit interdite et qu’elles ont pu se nourrir dans les champs aux alentours, pendant la migration. Aujourd’hui elles sont à nouveau chassées mais avec des quotas très stricts.

 

Que d’oies!!!

Le groupe rencontré bordait la côte sur une centaine de mètres de large et environ un kilomètre de long, ça caquetait dans tous les sens et manifestement elles venaient juste d’arriver. Une habitante locale nous a affirmé qu’elle n’avait jamais vu autant d’oies en ce lieu. Une chance pour notre première rencontre !!!

 

 

 

 

 

Envol matinal d’oies des neiges à la Pointe-au-Père

Notre bivouac au phare de la Pointe-au-Père nous a donné l’occasion de dormir à côté d’un deuxième groupe, moins nombreux, mais tout aussi bruyant. C’est en nous dirigeant vers le parc du Bic que se termine le tour de la Gaspésie.

 

 

 

 

 

 

Note du Photographe: Toutes les photos sont prises avec les boitiers Fujifilm Xpro2, XT2, GFX50S et respectivement les optiques 10-24mm, 100-400mm, 250mm.

J’utilise de plus en plus le GFX50S équipé du 250mm et du multiplicateur 1,4 pour l’animalier. La focale équivalente en 24×36 correspond à un 280 mm.