Des environs de Québec à Victoriaville au Canada

 

Parc national des grands jardins

Pour nous, le parc des Grands-Jardins, au Québec, évoquait plutôt un jardin botanique qu’un lieu de protection de la faune. C’est faux ! On peut y rencontrer tous les animaux mythiques du Quebec, y compris des loups. Nos amis venant de France, Georges et Monique, nous ont présenté leurs amis Québécois, Christine et Jacques spécialiste de la photo nature et animalière. A cette occasion il nous a montré une photo de loup qu’il a réalisée dans le parc. Une ambiance extraordinaire avec une belle lumière. Jacques est aussi un précurseur des clichés d’harfangs au Québec.

 

Porc-épic bien accroché

Bien sur nous avons vu un ours noir et des orignaux, malheureusement de très loin comme le montre une des photos de la galerie. Dans les recoins d’une piste des Grands jardins nous photographions un porc-épic, perché dans un mélèze, sous toutes les coutures et dans tous les sens(son nom est Blaise il est tiré de la maxime bien connue: « A l’aise Blaise dans les mélèzes » oui bon c’est nul!!!). Nous en avons profité pour réaliser des clichés avec le GFX équipé du 250 mm, un moyen format pour la photo animalière, c’est du top ! Après avoir circulé pendant deux jours dans cet endroit sauvage, coloré par l’été indien, nous nous sommes dirigés vers le parc national du Cap-Tourmente.

 

Oies des neiges au Cap Tourmente

A notre passage la population est évaluée à 30 000 oies des neiges. Malgré un temps exécrable c’est toujours avec plaisir que nous observons ces grands rassemblements migratoires. Le côté intéressant était donné par les explications des rangers du parc dans l’affût face aux oiseaux. Les oies des neiges s’approchent de l’affût avec la marée montante. Ces oies qui arrivent du grand nord du Canada font une étape dans la région du Saint-Laurent pour repartir fin octobre vers la côte est des Etats-Unis. On dénombre aujourd’hui environ un million de volatiles. Dans les années 70 la population totale était tombée à 3000. L’interdiction de la chasse a permis de sauver cette espèce légendaire des grands espaces du nord.

 

Québec city se protège de la pluie

 

Une fois n’est pas coutume, nous allons trainer nos sabots dans la ville de Québec. Nous y ferons nos premiers achats vestimentaires pour affronter les hivers rigoureux canadiens. Nous en profiterons aussi pour flâner dans la vieille ville envahie par des hordes de touristes et des citrouilles annonçant Halloween.

Les citrouilles envahissent la ville de Québec

 

Nous y dégusterons une fondue suisse chez nos amis québécois Diane et Gérard ! Notre amie, Nathalie, rencontrée il y a presque deux ans lors de notre expédition en Antarctique, nous a préparé des plats typiquement québécois ainsi qu’un dessert surprenant et savoureux  :  la glace aux trompettes de la mort !!!!! On est encore là et bien présents pour faire route vers Victoriaville ou règne au lever du jour et au coucher du soleil une cacophonie orchestrée par les oiseaux tout blanc descendus de l’arctique.

 

Envol d’oies des neiges

 

Le réservoir Baudet est dans ce mois d’octobre, recouvert d’un manteau blanc agité dans tous les moindres recoins. Ici le cri de ralliement c’est le chant discordant ainsi que le caquètement permanent de 100 000 oies des neiges. Elles s’envolent aux premières lueurs du jour pour aller se restaurer dans les champs voisins et elle reviennent par petits groupes à la tombée de la nuit (la brunasse en bon vieux québecois). Le spectacle est grandiose ; il restera à jamais graver dans notre mémoire.

Oie des neiges à Victoriaville avec quelques bernaches

 

Un grand merci à tous les québécois pour leur gentillesse et leur accent chantant.

Merci aux amis et nouveaux amis chaleureux qui nous ont reçus.

Toutes les photos sont prises avec les boitiers XT2, XPRO2, GFX50S équipés des optiques 100-400mm, 10-24mm et 250mm respectivement.