En route

 

 

on navigue à pleinAprès avoir avalé des milliers de véhicules, dont le nôtre, le Grande San Paolo quitte le quai d’Anvers le 6 octobre à 4h du matin. Le bateau contient également des centaines de containers, ainsi qu’un équipage de 26 marins et 9 passagers accompagnant leur véhicule. C’est avant tout un bateau de fret et non un bateau de croisière, ce qui expliquera le retard à l’arrivée. La durée prévue Anvers/Montevideo est de 28 jours avec escales.

 

dakar la nuit

 

La première escale est Dakar, Sénégal, que nous atteignons le 14 septembre après avoir attendu dans la baie. Premier retard : il y avait la fête à Dakar pendant trois jours.

 

 

conakry-voitures déchargéesDirection Conakry, Guinée, ou nous allons déverser plus d’un millier de véhicules fatigués !!!! Pour la première fois depuis notre départ, nous avons prévu d’aller nous balader dans la ville. Les visas temporaires étaient payés et les passagers étaient rassemblés prêts au débarquement. Contre ordre, on ne sort plus pour des raisons de sécurité.. Nous devrons nous contenter pour dégourdir nos jambes de parcourir le pont qui s’est vidé de ses « tacots ».

 

township de free-town

 

A Freetown, Sierra Leone, on finit de débarquer les derniers camions et véhicules dans un état plus qu’incertain. Sans nous en rendre compte nous embarquons deux nouveaux passagers (mais ceux-là sont clandestins!!!).

 

 

 

vitoria, petites maisons dans la colineLe 23 septembre à 9h30 nous entamons la traversée de l’Atlantique depuis les côtes africaines vers le Brésil pour une une durée de 6 jours. Nous arrivons à Vitoria, accompagnés de quelques oiseaux marins et toujours de nos deux clandestins. Après une visite de quelques heures de la ville, nous avons accumulé un deuxième retard afin que la police puisse procéder à l’interpellation de nos clandestins et au questionnement, tout d’abord du numéro deux puis du Commandant.

 

le gardien du Corcovado

 

A Rio de Janeiro, Brésil. Nous restons ancrés face à la baie où nous apercevons Copacabana surplombé par le Christ Corcovado. Nous devons attendre lundi avant d’accoster, le samedi et dimanche il n’y a pas de travail dans le port : troisième retard!!!! Notre stop à Rio est une bonne occasion pour visiter les sites classiques de la ville.

 

 

santos, les grues

 

L’arrivée sur Santos, Brésil, (port de Sao Paolo) est surprenante. Nous atteignons notre quai d’accostage après être passé devant une multitude de grues, de quais pour les ferries, d’immeubles et de favélas, le tout rythmé par une activité incessante.

 

 

 

une grande aigrette à Rio Grande

 

Rio Grande au Brésil est une nouvelle étape qui n’était pas prévue au départ. Pour quelques heures à quai nous avons attendu au large deux jours de plus !!!!

 

 

 

Zarate, on passera sous le pont

 

Pour atteindre Zarate en Argentine, le paquebot doit emprunter le rio Parana qui nous fait penser à une petite Amazonie. Le quai d’arrivée semble gigantesque comparé à l’étroitesse du rio. Nous profitons de cette escale pour visiter rapidement la ville.

 

 

l'arrivée sur Montevideo

Retour en arrière vers Montevideo notre destination finale en Uruguay. Après un salut rapide à notre compagnon de voyage pendant 38 jours, le Grande San Paolo, nous prenons immédiatement la route vers la péninsule de Valdez en Patagonie.

 

 

Nos impressions personnelles :

Un voyage trop long à cause d’une accumulation d’attentes et de retards imprévus, sachant que notre bateau est avant tout un transporteur de fret. Ce voyage n’est pas une croisière mais c’est le seul moyen d’accompagner son véhicule.

Le rythme dodo, miam-miam, ping-pong, cartes, lecture pendant 38 jours est plutôt monotone !!!

Pour nous, photographes de la nature et de la faune, nous avons eu cependant des moments forts avec la vison de baleines, dauphins, phoques et oiseaux marins. Pendant le trajet, nous avons pu nous familiariser avec les nouveaux boitiers X-Pro2 de Fujifilm.